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Dans ce blog je parlerai de politique mais aussi de tout ce que j'aime (littérature, musique, sports...). N'hésitez pas à laisser vos commentaires, à partager avec moi et les autres visiteurs de se site vos avis ! ! !

19 Mar

La haine a tué à Toulouse

Publié par Araveg

Un homme à scooter a ouvert le feu lundi matin devant un collège juif de Toulouse, tuant un professeur de 30 ans et trois enfants âgés de 3, 6 et 10 ans et blessant une cinquième personne. Le tueur "a tiré sur tout ce qu'il y avait en face de lui", selon le procureur de Toulouse. Nicolas Sarkozy, qui est sur place, décrète "une minute de silence dans les écoles mardi". 

Le racisme est une chose ignoble en lui-même mais quand il se met à tuer les mots ne sont pas assez fort pour exprimer notre dégoût ! ! ! Voilà où nous emmènent les dérives racistes de la droite, de Sarko, Guéant et Le Pen en particulier......... Une pensée pour les 4 innocents, dont 3 enfants, qui ont été tués par la haine..........

Ce drame nous bouleverse comme il nous révulse. Je veux dire mon émotion et ma solidarité, comme celle de tous les communistes français aux familles des victimes et à la communauté juive de Toulouse touchée en plein cœur.

« Le ventre est encore fécond, d'où a surgi la bête immonde. » Le poète à toujours raison.

Je veux dire ma plus vive émotion après les meurtres horribles commis ce matin à Toulouse. Les pensées de tous les Français se tournent vers les parents, les familles, les enfants déchirés par l'horrible nouvelle. Tous les Français se savent personnellement atteints dans cette circonstance.

Après les meurtres de Montauban, ceux de Toulouse semblent indiquer une démence raciste des criminels. S'il est trop tôt pour en être sûr, il est certain que cela ajouterait l'ignominie au crime. La solidarité et la concorde que nous manifestons aujourd'hui autour de nos victimes est le meilleur rempart pour l'avenir. 

 


Nuit et Brouillard de Jean Ferrat :

 


Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent

Ils se croyaient des hommes, n’étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe il ne reste qu’une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été

La fuite monotone et sans hâte du temps
Survivre encore un jour, une heure, obstinément
Combien de tours de roues, d’arrêts et de départs
Qui n’en finissent pas de distiller l’espoir

Ils s’appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
D’autres ne priaient pas, mais qu’importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux

Ils n’arrivaient pas tous à la fin du voyage
Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux
Ils essaient d’oublier, étonnés qu’à leur âge
Les veines de leurs bras soient devenues si bleues

Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers

On me dit à présent que ces mots n’ont plus cours
Qu’il vaut mieux ne chanter que des chansons d’amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l’histoire
Et qu’il ne sert à rien de prendre une guitare

Mais qui donc est de taille à pouvoir m’arrêter?
L’ombre s’est faite humaine, aujourd’hui c’est l’été
Je twisterais les mots s’il fallait les twister
Pour qu’un jour les enfants sachent qui vous étiez

Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent.


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