La peine de mort sur Facebook ! ! !
La peine de mort a été abolie en FRANCE en septembre 1981 grâce à François MITTERRAND et à Robert BADINTER, respectivement Président de la République et Garde des Sceaux.
En voyant ce texte, je repense à certaines chansons contre la peine de mort :
"Le Gorille" de Georges BRASSENS qui disait lui-même de sa chanson : "En réalité, je me suis engagé. Seulement, les mauvais esprits ou ceux qui sont dépourvus d’esprit ne s’en sont pas aperçus. Pour que les gens un peu imbéciles s’imaginent que vous êtes engagé, il faut que vous énonciez des faits, il faut que vous leur disiez, voilà : "je suis contre la peine de mort". Moi, je n’ai pas dit "je suis contre la peine de mort", j’ai écrit Le gorille."
Et aussi "Ni dieu ni maître" de Léo Ferré qui a souvent été interprétée comme une chanson anarchiste car elle reprenait en titre, le mot d'ordre anarchiste de Bakounine. En réalité, il s'agit d'une chanson contre la peine de mort, comme le prouvent ces quelques mots : "cette procédure qui guette / Ceux que la société rejette". Pas d'ironie, de la révolte comme souvent chez Ferré. La chanson a été écrite en 1964, mais elle connaît un nouveau succès après 1968 lorsque la jeunesse (re)découvre les chansons anarchistes de Léo Ferré dans lesquelles elle se reconnaît. Léo Ferré ira chanter cette chanson dans de nombreux concerts organisés contre la peine de mort aux côtés de Georges Brassens.
Enfin "L'Assassin assassiné" de Julien Clerc. En réponse à la chanson de Sardou et aux exécutions qui continuent sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, l'auteur de chanson Jean-Loup Dabadie écrit la chanson Assassin assassiné qu'il présente à Julien Clerc. De nouveau, on retrouve le ton de la révolte et des arrangements sobres, avec un piano seul. Les propos comme les registres sont donc très variés dans ces prises de position sur la peine de mort. La plupart des chanteurs, pour un sujet grave comme celui-là, préfèrent des arrangements sobres qui laissent la place à l'émotion (Ferré, Clerc). Ce thème de la peine de mort décline ensuite dans les chansons après l'abolition de la peine de mort.